mardi, décembre 13, 2005

Rêve

Je ne rêve plus...

Je ne rêve plus que de destruction, d'anéantissement, d'asservissement, d'éclats de haine, d'images éclatées, de mort imagée...

Cette délivrance absolu du mal, mal rongeant les plus sombres recoins de mon âme ... et cette peau qui me brûle, me souille et m'enferme. Mes démons ont pris le dessus et ne sont plus miens mais lui-même. Impossible de construire sur ces ruines, tout s'effondre.

La Haine parcourt mes veines elles-mêmes emplisses de putréfaction, ce corps ne saurait vivre et cette âme ne sait plus comment rejoindre le néant

Des crises sans larmes, des flots d'angoisse, des pertes de sens, des pressions mentales, des rêves perdus, des anges violés, des pensées assassinées, des meurtres perpétré dans cette âme condamnée à errer éternellement dans ses crise démentielles...

Je ne peux...


--M--

dimanche, décembre 11, 2005

Novalis

« Un petit nombre seulement / connaît le mystère de l’amour, / Éprouve l’insatisfaction / Et la soif éternelle. »

« Chaque homme peut par sa moralité, provoquer son jour du Jugement. Le règne millénaire est et se perpétue toujours parmi nous. Les meilleurs d’entre nous, qui déjà du temps de leur vie ont atteint au monde spirituel, ne meurent qu’en apparence ; ils se laissent seulement mourir en apparence (…). Celui qui ne parvient pas à la perfection, y parvient peut-être au-delà – ou il lui faut recommencer une nouvelle fois une carrière terrestre » (frag. 65 des Études de Freiberg, 1798-99).

La mort, comme un sauveur, se tient aux côtés de la pauvre humanité, car sans la mort l'homme le plus fou serait le plus heureux.

dimanche, décembre 04, 2005

Perversions

Un besoin articulé, tes jambes désarticulées
Sens moi au plus profond de toi, je comble le fond

Je m'immisce entre tes cuisses
Que le plaisir du vice nous envahissent

Sombrer dans la luxure, Succomber à la tentation
De ce péché impur, et nombre de perversions

Ta langue fouettant la mienne avec ardeur
Un viol consentant pour ne plus avoir peur
De jouir sans entrave un bonheur sans malheur
Et pénétrer ton âme avec puissance et ferveur

Laisse moi te voir souffrir
Laisse moi te voir mourir

Le mal m'incite, l'interdit m'excite

Bande son : Le Roman noir de Misanthrope

--S--