Entrouvrir ses yeux encore embués du week-end,
se lever, s'interroger sur cette futilité, tout en continuant
d'avancer, traîner des pieds sur le plancher gelé de certitudes,
S'imaginer défiant la monotonie, revêtir ces multiples carapaces et
braver de l'aube au crépuscule les incessants va et vient spasmodiques
de nos pensées blessées, laisser la journée glisser à travers soit.
Finir alors, une nouvelle fois noyé dans
d'infinies regrets, cesser de s'enivrer de la réalité pour éclipser nos
fausses vanités tout en s'étouffant des nos orgueils.
Résonne alors encore l'écho de cet égo déchiré, telle une arythmie lyrique, ou une abjecte tachycardie symphonique bercé par l'exquise sensation de ne plus être cet homme, telle ce vulgaire mégot d'égo ruisselant dans les égouts de nos vies.
Résonne alors encore l'écho de cet égo déchiré, telle une arythmie lyrique, ou une abjecte tachycardie symphonique bercé par l'exquise sensation de ne plus être cet homme, telle ce vulgaire mégot d'égo ruisselant dans les égouts de nos vies.
--- LoS S&M
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